Nouveau : concert de Prague du 25 octobre 2024 : concerto op.25 de Viktor Ullmann
Novembre 2008, Paris, concert pour les 50 ans du Prix Nobel de Boris Pasternak. Prince C. Mourousi, Helène Carrère d’Encause, Eugène Pasternak, Jaqueline de Proijard, Marina Primachenko, Mme Elena Pasternak.
While this is not the first coupling of Scriabin and Pasternak… Marina Primachenko includes Pastnernak’s B minor Sonata, a substantive work.
Throughout the ravishing Scriabin Etude in C-sharp minor Op 2/1 and the Etudes Op 8 one finds an interpreter of great strength.Primachenko’s way is decidedly Russian (she is bathed in the history, from Neuhaus to Zak and Naurnov) so can be low on pedal. She is technically exemplary, and her realisation of the Scriabin is up there with the finest: if she lacks the final element of the incendiary realisations we hear in Sofronitsky, she remains utterly compelling.
Primachenko’s Scriabin Second Sonata (‘Sonata-Fantasy’) is affectionate and incendiary by turns. When the music flows, it does so with easy inevitability. Scriabin’s wispy prestos fly by with similar extremes of gossamer lightness and volcanic outburst, yet never sacrifice detail.
Coupling Scriabin with Pasternak is logical — Scriabin brought his Op 8 Etudes first to the Pasternaks. Primachenko also has access to Pasternak’s manuscripts, imcluding her performances with real authenticity. The three Pasternak pieces (sonata plus two preludes) share a certain headiness with the Scriabin. Performed with real warmth and conviction, they are far more than curious.
Colin Clarke
International piano September/October 2020
Bien qu’il ne s’agisse pas du premier couplage de Scriabine avec Pasternak… Marina Primachenko innove en faisant ici figurer une œuvre majeure de Boris Pasternak : la sonate en si mineur.
Tout au long de la ravisante étude de Scriabine en do dièse mineur op. 2/1 et des Études op. 8, l’interprète fait preuve d’une grande force. Dans un style résolument russe (de Neuhaus à Zak et Naoumov, l’école russe est son bain), Marina Primachenko use de la pédale avec parcimonie.
Techniquement exemplaire, son interprétation des pièces de Scriabine tient la comparaison avec les meilleures : s’il lui manque la conclusion incendiaire des réalisations d’un Sofronitsky, elle demeure confondante.
La deuxième Sonate de Scriabine (« Sonate-Fantaisie ») interprétée par Marina Primachenko est tour à tour affectueuse et brûlante. Lorsque la musique s’écoule, son flot court avec une aisance qui n’enlève rien à son caractère inéluctable. Les prestos de Scriabine passent par de similaires extrémités, allant de la légèreté arachnéenne à la brutalité des éruptions volcaniques – jamais aucun détail n’y est sacrifié.
Monter ensemble Scriabine et Pasternak est cohérent – rappelons que Scriabine a fait lire ses Études op. 8 aux Pasternak. Par ailleurs Marina Primachenko a eu accès aux manuscrits de Pasternak, ce qui n’est pas sans conférer à son interprétation une réelle authenticité.
Les trois pièces de Pasternak (sonate plus deux préludes) ont en commun un certain état d’esprit avec les pièces de Scriabine. Interprétées avec chaleur et conviction, elles sont bien plus que de simples curiosités.
Colin Clarke
International piano September/October 2020
Les derniers enregistrements de Marina consacrés à Mozart, Pasternak, Scriabine et Schumann sont disponibles.
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